2.3.09

Un homme qui dort de Bernard Queysanne



Un film très intéressant, une expérience multisensorielle, physique, du texte de Georges Perec. On en sort désorienté, déphasé, dérivé.
Qui n'a pas rêvé de faire ce qu'il fait ou fait ce qu'il fait par bribes, éprouver ces longues périodes d'immobilité (pendant les études).

La scène finale :
Un double panoramique du haut de la rue piat (parc de belleville) en 1974, il y avait à la place les taudis et le terrain vague. La boulangerie était déjà là, les tours de la rue des couronnes aussi et on distingue au loin l'église de la rue ménilmontant et l'immeuble du floréal.

1 commentaire:

Berlin Belleville a dit…

L'image donne envie... et puis la description de Belleville, l'Église de Menilmontant, les textes de Pérec sont des arguments de plus...

Comment ne pas résister à un film duquel on "sort désorienté, déphasé, dérivé."